A vrai dire: Le Maroc pour une place au podium
Saoudi El Amalki
Beaucoup d’encre a coulé lors de cette demie-finale remportée par le coq gaulois, sous les huées stridents des foules révoltées contre un arbitrage défaillant, à priori « chargé de mission».
Juste après ce choc mitigé, pas moins d’une dizaine de hauts experts du football mondial criait au scandale, notamment Zidane, Enrique, Klinsmann, Renard…
Les refus spontanés qui ont réconforté ces braves combattants, fusaient de toutes parts. Moult indices laissaient planer des doutes quant à la « normalité » de ce match inédit qui mettait aux prises, pour la toute première fois, dans l’histoire de la coupe du monde, une équipe africaine contre son homologue européenne.
Tout d’abord, on aurait constaté la présence « inhabituelle » du chef d’Etat d’une nation en course, à ce stade de compétition, alors qu’à sa loge, la famille royale qatarie, brandissant de coutume notre étendard et ovationnant le team Maroc, s’est bizarrement éclipsée ce soir-là, contre toute attente…
Il y aurait donc anguille sous roche dont le dénouement n’aurait pas tardé à éclater, quelques minutes plus tard, lorsque le référée dévoile l’énigme, en fustigeant ces braves garçons, tout flamme tout feu par deux pénaltys criards non accordés, à la déception des dizaines de milliers de fans, fort indignés.
Les lobbys des hautes sphères de la puissanticime institution du football mondial, aurait encore fait des siennes, aux dépens du «Petit Poucet» que personne n’attendait au carré d’or, qui vient fausser les calculs et causer les trouble-fêtes.
Les séquelles des pratiques dépravées, du temps de Sepp Blatter et de Michel Platini dont les suspicions n’auraient pas fini de tenir en haleine l’opinion publique, auraient circulé sans doute, dans les couloirs du siège à Zurich, sous l’influence des trusts mercantilistes et géopolitiques de la planète.
Certes, la FRMF a déposé plainte auprès de cette instance pour dénoncer l’arbitraire flagrant, au moment même où des « égards » tombaient comme par enchantement, en faveur du royaume, tel que l’annonce de la tenue du prochain mondial des clubs au Maroc, la levée des restrictions drastiques de visas attribués aux demandeurs marocains et enfin la proclamation de soutien du dossier du Sahara par la cheffe de la diplomatie tricolore, dont la visite s’est entamée, le lendemain de la scabreuse demie-finale en question.
Cependant, il faut dire que le résultat acquis sur l’aire de jeu, de la manière qu’on sait, serait bel et bien irréversible et tout ce qu’on tente de faire ne serait, en fait, qu’une sorte de «consolation » à l’adresse d’une nation ambitieuse qui ait osé perturber un ordre préétabli par les habitués d’une suprématie qui n’a que trop duré.
Ceci étant, la prise de conscience de la sélection du Maroc, conduite par un coach révolutionnaire, ne cédera nullement et ripostera, ce soir pour glaner une place au podium… « Quand l’Afrique s’éveillera, le monde tremblera ! », pourrait-t-on rétorquer pour paraphraser un certain Alain Peyrefitte, diplomate, écrivain-membre de l’académie française et ancien ministre de la justice.
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