A vrai dire : Le malheur ne vient jamais seul

Saoudi El Amalki

Du pain sur la planche pour l’actuel Exécutif ! A peine fut-il installé, il y a un peu plus de cinq mois, qu’il dut affronter des dossiers de forte acuité notamment la pandémie, la sécheresse et actuellement les répercussions de la guerre russo-ukrainienne. « Le malheur ne vient pas seul ! », dirait-on, en pareille conjoncture.

Et si l’on connait ses limites politiques pour cet exercice de confrontation, nécessitant audace et création, on craint fort que le pays en soit cruellement impacté. Quoique le brasier de ce conflit s’engrène à des milliers de kilomètres du royaume, ses effets collatéraux affectent à des proportions dramatiques, les ménages en souffrance.

En raison des flambées effrénées de produits de base déjà en constante hausse, le pouvoir d’achat en subit un coup cuisant en sachant qu’aussi bien la Russie que l’Ukraine sont des producteurs pionniers des céréales, soit plus de 30% des exportations mondiales de blé.

Aussi, les surcoûts auront-ils pénalisé encore plus les populations à faibles revenus et généré affreusement la pauvreté. Partout dans les divers compartiments de l’existence, l’inflation serait de mise, caractérisée par son ubiquité mais aussi par son iniquité, chose qui hypothéquerait sans doute, tout effort fourni jusqu’ici, dans la lutte contre la disparité et la misère. De même, le prix de la pompe sont en passe de survolter les bourses des citoyens et électriser les denrées de première nécessité.

Et quand l’énergie explose, c’est tout le reste qui en subirait les augmentations et le peuple qui en paierait ipso facto, les pots cassés. En fait, la crise de la guerre qui met actuellement aux prises non seulement les pays frontaliers, mais aussi les alliances de ce camp comme de l’autre.

Et la guerre ne fait que débuter et nul ne saura quand on y aura mis fin, puisque ni la Russie qui ira jusqu’au bout de son projet de libération de l’étau auquel l’OTAN tente l’y engouffrer, ne semble lâcher prise, ni son rival ne se résigne à céder aux bombardements en vrac qui ruinent son peuple. Autre galère de la guerre assassine n’est autre que le retour au bercail des étudiants qui fuient dans l’émoi les universités de l’Ukraine en braises.

Ceux qui se rapatrient en rescousse ou ceux qui sont en cours d’évacuation à la sauvette, se trouvent en situation de mi-chemin de la poursuite de leur parcours estudiantin, en termes de finition du cursus. Comment pourrait-on s’y prendre à leur égard ? Quelles mesures d’intégration cohérent et approprier, faudrait-il emprunter pour assurer un accompagnement civique en perspective, en se focalisant sur le traitement spécifique de convergence linguistique ?

Autant de questions qui hantent le département de tutelle, en ces moments de forte pression ! Le gouvernement dont le chef vient d’être réélu à la tête de sa formation partisane, devrait se lever tôt pour s’acquitter de tous ces dossiers brûlants. Aurait-il enfin les secret de la levée des galères en série qui l’accablent durement, en ces moments de haute intensité ? Pourvu que ce secret n’en soit guère de polichinelles !


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