A vrai dire : L’arganier, cet arbre exceptionnel

Saoudi El Amalki

C’est hier mardi 10 mai, coïncidant avec le jour mondial de l’arganier que furent donnés, dans la fierté mais aussi dans le souci, les premiers jalons de la célébration du somptueux événement. A priori, il est loisible de magnifier cet arbre de par ses vertus non pas au sein de sa contrée natale qu’est le Souss, mais également dans l’ensemble de l’humanité, puisque l’Argane est mondialement connu et reconnu. En effet, il est à rappeler que, suite à la résolution de l’instance onusienne, ce plant riche et endémique fut glorifié par la proclamation d’une journée internationale à son honneur, en l’adoption à l’unanimité des membres de l’assemblée des Nations Unies à New York, le 3 mars 2021. Ce plébiscite a permis à notre pays le soutien de la communauté universelle en direction de la protection de ce legs naturel et de son essor vital. Cet entrain de reconnaissance aura couronné en somme, les efforts louables du royaume du Maroc pour la mise en valeur de la production végétale, en sa qualité de patrimoine culturel, immatériel et en sa source de développement pérenne. Il est convenu que la distinction de cet arbre, foncièrement illustrée par son huile exportée dans nombre de pays de la planète, est vivement expertisée et sollicitée, puisque ses priorités font office de traitement maître des maladies, en plus de ses utilités nutritives et ses qualités cosmétiques huppées dans le monde entier. Cet « or liquide » tel qu’on se plaît de qualifier, ne cesse de conquérir les cœurs des compagnies étrangères pour se procurer ce produit prisé. Il est bien évident que la capitale du Souss qui abrite la seconde édition de la manifestation dédiée à l’arganier à laquelle sont conviés nombre de personnalités et d’experts de tous bords, se voit honoré mais soucieux aussi, de par la responsabilité accentuée, en tant que dépositaire de cet arbre ancestral, car il est né et a grandi dans son propre bastion de l’écosystème de la flore. Ce créneau mondial sur l’écologie et de l’économie solidaire, tenu sous le signe intitulé : « L’arganier, symbole de la résilience » et étalé sur trois jours d’affilée, a ouvert un débat autour des moyens et mesures à entreprendre pour la préservation et la valorisation de cet arbre constamment menacé par les assauts assassins de l’urbanisation ainsi que l’agression chronique de l’animalisation de la forêt. Outre la conférence inaugurale autour du potentiel phytochimique de l’arganier et la signature de convention partenariale entre l’Agence Nationale des Zones Oasiennes et de l’Arganier (ANDZOA) et l’Université Ibn Zohr (UIZ), les séminaristes ont droit à des échanges et des panels sur les différents axes et volets de cet arbre riche et emblématique.

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