A vrai dire : L’année 2021 et la résurrection du Souss

Saoudi El Amalki

L’an 2021 est en passe de rendre ses ultimes soupirs. Ce serait l’heure des congratulations, puisque bientôt, on quittera une année pour en accueillir une autre. Mais, pandémie oblige, la fête, à contrario, sera écourtée voire froissée, par cette maudite conjoncture qui s’obstine à s’éclipser pour de bon. A l’instar de toutes les régions du royaume, Agadir s’interdirait d’en abuser dans les artères comme dans les lieux en transe. La modération sera, sans doute, de mise, ce dont a constamment fait preuve la communauté locale en ces moments cruciaux de toute l’humanité. Durant l’année à laquelle nous nous apprêtons à fausser compagnie, la capitale du Souss a beaucoup fait parler d’elle au point de faire perpétuellement l’actualité, en dépit des impacts négatifs de la crise virale. En vérité, ce furent deux années de suite au cours desquelles la ville ne cessait de mettre les bouchées doubles pour honorer la mission que le Souverain avait confiée, aux termes de la signature de partenariat, le 20 février 2020, afférente au Programme de Développement Urbain abrègement et communément appelé PDU. Dès lors, sous l’impulsion effective du Wali de la région, en sa qualité de précurseur du comité de pilotage, on retrousse bien haut les manches pour s’y mettre tout bonnement à la besogne. Après une première année de mise en train et de confinement dicté par la recrudescence épidémique, la seconde aura remuer ciel et terre malgré les préparatifs du long échéancier électoral. Tous les coins de la ville furent donc soumis à un « ébranlement » mirobolant, à la satisfaction des citoyens qui voient leur cité, longtemps mise à l’abandon, se muer à des cadences soutenue, quoique ce remue-ménage leur occasionne désagrément affreux dans les rues et les quartiers, à cause des travaux. Petit à petit, la « Centralité » de la ville à laquelle aspire la volonté Royale de faire de la métropole le pôle-charnière de la continuité développementale des provinces récupérées et des contrées africaines. Dans ce sens, il n’est pas exclu que l’année 2021 reste gravée dans la mémoire des populations pour avoir recouvrer la fierté de l’âme mais aussi la symbiose éclatante entre leurs composantes, au service de sa nouvelle fondation, après sa reconstruction audacieusement chapeautée par les deux défunt précédents Rois. L’année 2021 sera, sans nul doute, celle de la synergie des nouveaux bâtisseurs de la ville martyr qui voit ressusciter le patrimoine ancestral sous les vestiges des oubliettes, au sommet de la citadelle, s’étendre les voiries lumineuses de ses larges avenues, parées de giratoires et de trémies, surgir ses espaces d’art et de culture aux multiples facettes d’expressions créatives et s’ériger ses multiples aires de loisirs et de détente aux couleurs chatoyantes des plants. Tous ces heureux enfantements, fondés par la ténacité et le civisme, depuis le haut de la pyramide régionale au plus simple terrassier du chantier donnent à cette année agonisante l’éclat d’une ville resplendissante. L’année 2021 s’achève donc en beauté, espérons que la succession connaîtra le même sort. Il n’en ferait sûrement pas de doute car dorénavant, les constructeurs n’ont qu’un seul but, c’est de finir le vœu Royal en apothéose !


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