A vrai dire: La tête de l’avocat

Cette image des joueurs qui tapaient la tête chauve de leur coach, suscitait beaucoup de bonheur dans les cœurs des compatriotes.

Les frappes veloutées, suivies de levée en triomphe, révèlent cette complicité régnante au sein du groupe.

Jamais, cette fluidité intimiste n’a été instaurée dans une sélection nationale, juste avant et durant une compétition planétaire à si grande échelle.

Sans doute, fut-ce le secret naturel du succès étincelant du premier tour, sans pour autant, passer sous silence, l’appui ardent des milliers de fans qui s’époumonent en ovations ininterrompues sur les gradins.

Il va sans dire que l’aventure de cette euphorie qui inonde les foyers et les rues en délires, se poursuit chemin faisant, par le choc espagnol des huitièmes de finale.

Les pieds à terre et la tête sur les épaules, le sélectionneur s’attelle au second affront pour rééditer l’exploit, avec le même esprit motivé de ferveur et de gagne, mais également de sérénité et de prudence.

Il importe de dire que la confrontation ne serait guère de tout repos, puisqu’à ce stade de la rivalité sportive, les formations entrevoient le sacre, de plus en plus à portée de main, en particulier pour les habitués tel que l’Espagne.

Cependant, le rêve des nôtres grandit au fil du temp et le potentiel aussi bien individuel que collectif dont dispose le groupe est bel et bien là, plaidé par un bel « avocat » aux idées si réalistes et vertueuses.

On sait pertinemment que le style de l’adversaire repose, depuis des lustres, sur le monopole acharnée du ballon, avec cette fois encore, l’émergence de jeunes prodiges en escalade, à la ligne médiane, tels Pedri et Gavi.

Toutefois, on saurait museler cette appropriation traditionnelle de la balle, par le biais de la patience mesurée, sans tomber dans l’empressement ni l’agacement de s’en faire priver et attendre intelligemment son tour de riposte en contre-éclair, comme on l’avait fait jusqu’ici, avec brio.

On en a les moyens, à outrance, avec les facultés de combativité et de surpassement dont fait montre le team du Maroc, durant la phase des groupes.

Pour ce faire, le travail sur le mental des acteurs devra être au point, car l’enjeu sera focalisé sur cet aspect déterminant.

La confiance et surtout la Nyya ( la foi ) sur lesquelles le coach fonde son ouvrage, seront présents dans le scénario de s’y prendre de bout en bout, face à un client connu aussi pour sa pugnacité concurrentielle à l’aire de jeu. « L’appétit vient en mangeant !» a-t-on toujours l’habitude de dire en pareilles circonstances.

Espérons bien qu’on n’en sera pas rassasié et que notre bien aimé « avocat » tâchera de porter des casques, en fin du match contre la sélection ibérique, de crainte de se faire taper le crâne dégarni !

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