A vrai dire : La nostalgie du marché scandinave
Saoudi El Amalki
Depuis déjà belle lurette, le marché touristique scandinave fait défaut dans notre pays, en particulier à la destination d’Agadir, première station balnéaire du royaume. La communauté touristique de la région du Souss, voire le Maroc tout entier, se souviendra certainement de la belle époque où les pays des Vikings avaient comme préférence le balnéaire, avec à sa tête celle de la capitale du Souss.
On se rappelle cette ruée vers cette attractivité hivernale encore avenante, avec ses dunes resplendissantes, ses immensités marines à perte de vue, ses structures hôtelières pétillantes qui ne connaissaient pas encore ce maudit «All inclusive»…
Ce n’est plus qu’une bien douce réminiscence qui effleure, aujourd’hui, les sensations somnolentes. Le marché scandinave est potentiellement porteur.
C’est une réelle opportunité pour les destinations nationales, en particulier Marrakech et Agadir. Fort motivés par certaines performances en termes de dessertes aériennes, avec l’entrée en lice, il y a quelque temps, en provenance du vieux continent, les opérateurs marocains s’activent de plus belle pour s’octroyer des parts de clientèle beaucoup plus étoffées, en coopération avec des tours opérateurs de tous les pays nordiques, à savoir la Lettonie, l’Estonie, le Danemark, la Norvège, la Suède et la Finlande.
Mais, il semble bien que ces prouesses tendent à s’effilocher, au fil du temps. Cependant, ces tentatives ne sauraient être abandonnées. Il va falloir donc se ressaisir de plus belle, pour une autre offensive plus performante.
Le Salon TUR est donc le meilleur ticket d’accès au marché scandinave des voyages et du tourisme en pleine expansion. Un marché de 30 millions de voyageurs à séduire et qui génère annuellement des dizaines de milliards d’euros de chiffre d’affaires.
TUR est, pareillement, depuis près d’un quart de siècle, le plus important Salon organisé en Scandinavie dans le domaine des voyages, du tourisme et des congrès et séminaires. Il représente une bonne plate-forme de contact direct avec les professionnels de ce secteur, avec les décideurs et personnes influentes dans les réseaux d’agences de voyages, organisateurs de circuits touristiques et sociétés de transport, organisateurs de congrès.
Ce qui permet, sans doute, d’augmenter les chances d’Agadir, en tant que produit balnéaire de choix, de nouer des relations productives, conclure des affaires rentables, convaincre de nouveau les flux touristiques de ce marché porteur vers la destination.
Les professionnels ont alors bien raison de se rendre annuellement à ce rendez-vous d’envergure. Les institutionnels et investisseurs marocains se devront d’accompagner cette dynamique incontestable. Le Salon est pareillement un point d’information et de vente qualifié dédié aussi au grand public, c’est-à-dire à tous les consommateurs de voyages et vacances à l’étranger, surtout que de plus en plus, les voyages sont réservés directement durant le Salon.
Il va donc falloir redoubler d’efforts pour (re)conquérir ce marché attrayant, car, quoique la crise sévisse en ces temps dans la plupart des pays d’Europe, les Scandinaves demeurent de grands voyageurs. Les potentialités touristiques d’Agadir ne sont plus à démontrer, en dépit de son essoufflement à plus d’un titre.
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