!A vrai dire: Faculté des lettres d’Agadir, une fierté
Saoudi El Amalki
Tout observateur de l’évolution de la faculté des lettres et sciences humaines, relevant de l’université Ibn Zohr, depuis sa création en 1984, relèvera sans nulle peine, la transformation salutaire de cet établissement universitaire. D’emblée, on admirera l’évolution resplendissante de ses aspects extérieurs, en matière de texture ornementale de fond en comble où la verdure est amoureusement mise en évidence, en direction du contingent estudiantin, corps professoral, staff de l’administration et parterre de visiteurs. L’entretien des herbacées et plantations est tellement rigoureux qu’on se croirait sur les immenses jardins botaniques de Singapour. Ensuite, on se serait, sans doute, régalé du confort équipementier dont se dote cette institution en termes de mobilier, d’espaces et d’outillages au point de s’en réjouir si l’on sait qu’il y a quelques années auparavant on en avait manqué cruellement. C’est ainsi que ce cadre de travail aurait créé une envie de vaquer à ses tâches dans un confort peu commun dans les annales universitaires. Dans le même ordre d’idées, on notera sans nullement être contredit, une sorte de convivialité qui règne dans les divers départements de la faculté, aussi bien dans les amphithéâtres, les salles de cours, les espaces instructifs, créatifs et récréatifs. D’autre part, on constatera le relationnel cordial qui anime le rapport des différents intervenants, à tel point que les uns et les autres se donnent la peine de se faire aider dans la solidarité collective. En dépit de l’effectif élevé de l’établissement, connu depuis déjà belle lurette par la surpopulation, allégée de plus en plus par la réaction de ses pareils un peu partout sur les régions du sud, on n’est point bouleversé par les frictions ethniques ou culturelles qui ont branlé par le passé l’esplanade de la faculté. A présent, on a l’impression que toutes les expressions estudiantines, aux aspects politiques et idéologiques entre les clans amazigh, sahraoui, radical ou autres se passent dans le respect de l’autre, sans aucun incident, contrairement à celles menées à l’époque…Il faut bien dire que si la faculté des lettres d’Agadir s’est profondément mutée vers le meilleur, le mérite revient bel et bien, à son doyen, Dr Ahmed Belcadi et le personnel qui lui ont imprimé un style de conduite, fondé sur l’entente, la synergie et la symbiose entre toutes les constituantes. « Le style est l’homme ! », disait Georges-Louis de Buffon, ce qui incarne parfaitement la vision circonspecte du stratège, en bons termes avec les multiples composantes de la faculté !
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