A vrai dire : A la recherche de l’aura touristique
Saoudi El Amalki
Le Conseil Régional du Tourisme d’Agadir est à l’heure de reprendre son élan afin de mieux rebondir, à la veille du redressement espéré. « On ne change pas une équipe qui gagne ! », aurait-on l’habitude de dire, dans le jargon du monde sportif. Il est fort connu et reconnu, à bien des égards, que le staff actuel de cette instance fédératrice, mène le bal à toute épreuve, sous la conduite d’un président ubiquiste, tout feu tout flamme.
Pour lui, rien ne vaudrait que le travail assidu, sans relâche pour la sérénité de l’âme et l’intégrité du devoir. « Le plaisir dans le métier met la perfection dans le travail ! », disait Aristote, le polymathe grec d’Antiquité. Pendant son mandat qui coïncidait, de long en large, avec le maudit Covid, il s’en est sorti à bon compte au service du secteur.
A son actif, une ribambelle éloquente de rencontres et de concertations, aussi bien en présentiel qu’en distanciel, avec les diverses filières du domaine et les partenaires du service central et de la région.
On citera également au passage, à titre indicatif, le monumental événement de l’année, sur le le thème central du « Souss Massa days », auquel a assisté un parterre national voire mondial d’intervenants de l’industrie du tourisme, avec la présence effective du binôme du département, en l’occurrence la ministre de tutelle, le directeur de l’office et le Wali de la région, ainsi que le président du conseil régional.
On ne pourrait non plus passer sous silence, la sensationnelle prestance autour de la thématique nodale de la chaîne de l’écosystème du tourisme, à savoir les agences de voyage. Une activité focale qui a drainé en si grand nombre, les opérateurs et experts en la matière, de tous les coins du royaume…
Le président du CRT aura donc ébaubi tous les professionnels par son activisme hors pair, chassant la paresse, fustigeant le chancre et gageant la nécessité. « Le travail nous éloigne de trois maux : l’ennui, le vice et le besoin ! », avait sagement dit Voltaire, le philosophe français du 18 ème siècle, à ce propos.
On serait donc bien chanceux de côtoyer une cheville ouvrière de telle ferveur en vue de revigorer les vaisseaux d’un secteur en douloureuse souffrance, fortement miné par la crise pandémique. D’autant plus que la dynamique du PDU, magistralement ravivée par le comité de pilotage, sous la houlette du Wali, est en passe de flamboyer toute une cité en effervescence dont le tourisme serait aux honneurs pour la reprise salutaire…
Et alors, tout le reste qui s’opère dans les parages n’est en fait, que brouhaha, sans nul effet, car le tourisme est avant tout, une question de cran, de savoir et de charisme! Le même Voltaire, ne cessait de dire pareillement, à cet égard « Plus l’on est éclairé, plus l’on est sublime ! ».
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