A vrai dire : La relance en perspective

Saoudi El Amalki

Comme on pouvait bien le savoir, la crise du Covid avait sérieusement impacté le secteur du tourisme, puisque organiquement dépendant des aléas extérieurs.

Dès l’année 2020, les effets nocifs et tragiques de l’épidémie se faisait ressentir dans les divers compartiments du domaine.

Il est bien certain que son déclin se dessinait bien avant la propagation du virus, à cause de l’insuccès de nombre de programmes de l’Etat, en particulier le plan Azur qui broyait du pain noir, au fil du temps.

Cependant, la pandémie ne faisait qu’empirer de plus belle cette situation déconcertante. Partout dans le monde, on mettait les bouchées doubles, en vue d’endiguer ce fléau viral, à travers des mesures plausibles et novatrices.

Et comme un malheur ne vient jamais seul, la guerre en Ukraine éclata inopinément en occasionnant des répercussions fâcheuses sur l’ensemble de la planète, de par la flambée astronomique de la pompe dont découlent des hausses à torrents dans les multiples produits de haute nécessité de la vie courante.

Aujourd’hui, en termes de redressement du tourisme auquel le Maroc nourrit des espoirs pour la reprise de l’activité plurielle, les décideurs centraux et régionaux du secteur s’attellent à assurer la reprise.

En fait, selon les statistiques du CRT de la première station balnéaire du royaume à titre indicatif, Taghazout Bay en sera à un peu moins de 15% des arrivées et un plus de 16% des nuitées de l’ensemble des afflux de la destination d’Agadir, en fin décembre.

De même, cette éclaircie notoire allait, petit à petit, se confirmer en ce début de janvier et fort certainement de février dont les chiffres sont en nette éclaircie, à croire les projections de la note de conjoncture de l’instance touristique précédemment citée.

Il est à constater également que la capacité litière de Taghazoute qui commence à avoir une ampleur certaine, ne dépasse pas en tout et pour tout, quelques 3300 lits à fin de l’année écoulée, ce qui ne représente pas, en définitive, grand-chose pour prétendre à une destination attractive en matière d’affluence.

Tout comme son alter ego d’une quinzaine de kilomètres qui se voit rétrécir l’arsenal hôtelier par la fermeture de plus de vingt hôtels et le délabrement d’une bonne partie de structures hôtelières en piteux état.

En effet, la station Taghazoute dont la configuration, au départ du projet relevant du plan Azur, était strictement dédiée à la fonction touristique exclusive, sans déboucher sur une déviation à caractère immobilier, accueillait en ce mois de janvier 13000 visiteurs sur un peu plus de 53000 dans la totalité des hôtels classés de la destination sur la même période. Il va sans que ces chiffres sont encore loin de rivaliser avec les stations concurrentes, en raison de la modicité du volume capacitaire d’une part et la fébrilité de l’agressivité amorcée au sein des marchés compétitifs et cruciaux de la mobilité des voyages universels. Néanmoins, sans verser dans un pessimisme démesuré, il importe d’apprécier à juste titre, toutes les tentatives de relance de ce secteur vitale à l’économie nationale, tout en appelant très vivement à relever l’assiette litière par une large campagne de réouverture immédiate des hôtels cadenassés, depuis belle lurette et la mise en avant de la stratégie de refonte du secteur en tenant en compte les composantes de son activité parallèle, à savoir la restauration, les agences de voyage, l’artisanat, les guides…et en assurant l’entretien et la pérennité du cadre agréable qui se profile à l’essor urbain de la ville !

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