….Trois questions à Aziz Omari, Directeur du Festival international Cinéma et migrations d’Agadir
Organisé par l’association « L’initiative culturelle », le Festival international Cinéma et migrations (FICM) tient sa 18ème édition à Agadir, avec des teintes optimistes et un regain d’espoir après deux années de pandémie.
Du 13 au 18 juin, le Festival renoue ainsi avec ses habitudes, celles de célébrer le 7ème art et de sensibiliser sur la question migratoire, au grand plaisir d’un large public cinéphile et d’une pléiade d’artistes de renommée internationale.
A cette occasion, le Directeur du festival, Aziz Omari, répond aux questions..
1- Un mot sur la 17ème édition du Festival, qui a été entièrement tenue en format digital?
En raison de la propagation de la Covid-19, toutes les manifestations artistiques ont connu deux sorts: soit une annulation pure et simple ou le choix de passer en format digital.
Fidèle à son esprit, le Festival international Cinéma et Migrations (FICM) d’Agadir a ainsi choisi de maintenir son rendez-vous habituel avec le public cinéphile, à travers un passage en format digital, le temps d’une édition spéciale.
A cette effet, dix films lauréats des précédentes éditions ont été retenus dans le cadre de cette édition digitale et de sa compétition.
2 – Quelle était la particularité de cette édition virtuelle? Outre son aspect militant visant à promouvoir la culture du cinéma et de sensibiliser sur la question migratoire, le passage en format virtuel de la 17ème édition a permis une visualisation de cette édition par près de 9.000 personnes.
En effet, la facilité d’accéder aux films depuis chez soi a permis de booster le nombre de vues.
3 – Que pouvez-vous nous dire à propos de cette 18ème édition? Cette nouvelle édition célèbre le cinéma et son public, avec des projections dans deux salles à Agadir: le cinéma Rialto désigné pour abriter les longs-métrages en compétition et le cinéma Sahara destiné à accueillir les courts-métrages.
En outre, le film « La route vers Kaboul » de Brahim Chkiri sera projeté en audio-description, en partenariat avec les spécialistes Mohamed Ammora et Hanaa Laidi, ce qui est une première et ce, en vue de démocratiser la culture du 7ème art et de rapprocher le cinéma du large public.
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